Cette fable traditionnelle chinoise aide vraiment à relativiser les choses, vous vous surprendrez peut-être à y repenser comme moi, dans des moments difficiles…
Parfois le malheur s’abat sur nous et nous pensons que tout est perdu.
Parfois notre bonheur est total et nous pensons être les rois du monde.
Cette fable nous rappelle qu’il ne faut préjuger de rien – que nous ne pouvons jamais savoir à l’avance ce que la vie et le destin nous réservent : parfois le pire engendre le meilleur, et inversement. Une pensée constitutive de la morale chinoise – et ce n’est donc pas surprenant d’apprendre que le même idéogramme est utilisé en chinois pour désigner une crise et une opportunité…
Un fermier et son fils avaient un cheval.
Un jour, le cheval s’échappa.
Ses voisins dirent alors : “Quel mauvaise nouvelle, vous devez être très contrarié”.
Le fermier répondit juste “Bah, on verra bien…”
Quelques jours plus tard, son cheval revint, suivi par 20 chevaux sauvages.
Les voisins : “Merveilleuse nouvelle, vous devez être très heureux !”
Le fermier répondit juste “On verra…”
Un des nouveaux chevaux fit une ruade et blessa son fils, lui brisant les jambes.
Ses voisins : “Quel horrible nouvelle, vous devez être effondré !”
Le fermier répondit “On verra…”
Le pays entra en guerre et tous les jeunes hommes furent appelés sous les drapeaux et beaucoup périrent, mais le fils du fermier fût épargné à cause de ses jambes brisées.
“Merveilleuse nouvelle, vous devez être très heureux !”
“On verra…”